
TRAUMATISMES ET ACCIDENT DE LA ROUTE
?️ « Le terme de « traumatisme » désigne les conséquences émotionnelles pénibles que peut entraîner le fait de vivre un évènement éprouvant.
⚡️ Pourtant, il est difficile de dire ce qui constitue un évènement éprouvant, car un même évènement peut être plus traumatisant pour certaines personnes que pour d’autres.»
? Ce qui laisse à penser, que le fait de se dire « traumatisé(e)(s) » est subjectif.
? Ce qui compte au fond, c’est votre propre ressenti.
– Est-ce que votre vie a changé depuis cet événement?
– Est-ce que vous y repensez régulièrement?
– Avez-vous la sensation d’être différent(e) mais pas nécessaire vers le positif? – – Est-ce que vous avez des réactions disproportionnées dès que certains éléments ressemblent à ce que vous avez vécu?
– Est-ce que vous arrivez à en parler?
– Est-ce vos émotions sont encore très vives si vous en parlez?
– Est-ce que pour vous cet événement est dans le passé, ou avez-vous cette désagréable sensation qu’il fait encore parti du présent?
✨ Autant de questions qui pourront vous permettre d’y voir clair, sur votre position psychique, émotionnelle et physique de ce traumatisme.
? Car au-delà d’un traumatisme, je vous parle d’un événement bousculant, cela peut-être la perte d’un proche, réelle ou émotionnelle. (Décès ou séparation) Cela peut-être une agression physique ou verbale? Un harcèlement ? Ou même d’un accident de la vie….et c’est là que je veux vous amener dans cet article.
✨ Moi-même, comme beaucoup de personnes, avons vécu un accident de la route. Certains sont légers, une carrosserie amochée et d’autres beaucoup plus graves, décès d’un proche ou d’un(e) ami(e),etc….
?️ Face à ça, beaucoup de personnes peuvent dire, en toute bienveillance, que le temps aidera à panser les plaies, qu’elles soient physiques ou émotionnelles, et parfois cela n’est malheureusement pas suffisant, voir pire, quelques fois, la personne déclenche d’autres troubles, insomnies, auto-mutilation, dépression, addictions, etc….
Alors quand et à quel moment, est-il nécessaire de consulter?
? Je vous dirais en toute bienveillance, qu’à partir du moment où vous vous sentez mal, il est important d’intervenir.
? Certaines personnes vont consulter divers thérapeutes, pour simplement faire de la prévention.
Exemple : c’est l’hiver, je sais qu’à cette période mon moral est au ras des pâquerettes, donc je vais prendre les devants, et je vais aller me faire masser…ou je vais voir un hypnologue, et je fais en sorte que cette période devienne une période plus agréable pour moi moralement.
? Ce que j’essaie de vous dire, c’est que peu importe quand…et pour quoi…prendre soin de vous n’a pas de conditions.
? Vous pouvez prendre soin de vous, parce qu’aujour’hui vous en avez fait beaucoup, ou au contraire parce qu’aujourd’hui c’est votre journée, que vous avez décidé de faire rien que des choses qui vous plaisent et que vous le méritez.
? Et, je dirais même plus, attendre que votre situation soit catastrophique et certainement le meilleur moyen de passer beaucoup de temps en thérapie.
? Alors, que si vous entretenez votre bien-être alors, quand une épreuve vous tombe sur le coin du nez, vous avez déjà beaucoup d’énergie et vous pourrez y faire face. Et, à contrario, si vous êtes en manque d’énergie, affaibli(e), alors malheureusement ce nouvel évènement pourrait être la goutte d’eau qui fera déborder le vase, et la chute risque d’être douloureuse.
? Un conseil, écoutez-vous.
Et, les traumatismes des accidents de la route dans tout ça?
? Ah oui, laissez moi reprendre le fil de mon article.
? D’après l’INSERM :
« Chaque année, un Français sur dix se rend aux urgences avec un traumatisme à la suite d’un accident. L’immense majorité des victimes n’ont que des blessures légères et quittent l’hôpital rapidement. Cependant, une partie d’entre elles souffre bien après que les blessures directes sont guéries : maux de tête, peurs incontrôlables ou encore douleurs diverses, troubles de la vision, de l’équilibre ou irritabilité. Lorsque des symptômes surviennent conjointement dans un même contexte, ils constituent ce que l’on appelle un syndrome. À la suite d’un traumatisme, deux syndromes sont décrits : le syndrome post-commotionnel (SPC), qui survient après un traumatisme crânien léger, et le syndrome de stress post-traumatique (SSPT), rencontré chez les personnes exposées à une situation stressante au cours de laquelle leur vie, ou celle d’une autre personne, est mise en danger. Le syndrome de stress post-traumatique a d’abord été décrit chez les militaires qui, après une exposition aux combats ou à une explosion, se plaignent de cauchemars, ou de pensées obsédantes, dont ils ne parviennent pas à se défaire. Les deux syndromes sont décrits depuis plusieurs années dans les éditions successives du « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux » (DSM) de l’association américaine de psychiatrie, qui fait aujourd’hui référence dans le domaine du diagnostic en santé mentale. »
? Il ne faut donc pas négliger un impact après un tel événement, que ce soit pour vous ou pour vos proches.
? Il n’est pas toujours facile d’en parler, car des peurs peuvent s’être déclenchées suite à ce traumatisme.
Exemple : la peur de conduire.
? Mais, sachez que de nombreux accompagnements et outils, comme l’hypnose, peuvent vous accompagner et vous permettre de retrouver une vie ordinaire.
? C’est pourquoi, j’aimerais vous faire part d’une anecdote professionnelle (dont certains éléments permettant d’identifier potentiellement la personne ont été volontairement modifiés) : Il y a plusieurs semaines de ça, une personne vient vers moi. Elle est suivie par une psychologue que je connais et elle décide de lui suggérer l’hypnose, car il y a un blocage qu’ensembles elle n’arrive pas à dépasser.
Je la reçois en cabinet, elle m’explique qu’elle a eu un grave accident de la route il y a 4 ans, et cette jeune femme d’une vingtaine d’années me fait part qu’elle a perdu ses grands-parents et son petit frère. Elle n’arrive plus à dormir ou très peu et se réveille totalement terrifiée par les films de l’après-accident. Car, comme beaucoup de personnes victimes d’accident de la route, le « avant » c’est le trou noir. Elle m’explique qu’elle a été désincarcérée par les pompiers et qu’elle est la seule survivante.
Nous travaillons ensembles pour commencer sur son rapport à l’accident par rapport au présent, et elle m’explique qu’elle a l’impression que cet événement et coller à elle. Comme si c’était hier, je travaille donc ma séance, sur le fait de remettre le souvenir dans le passé, bien loin dans le passé. Cela lui permettra d’éloigner aussi ses émotions et de rendre ce traumatisme moins virulent. Un peu comme si la plaie n’était plus ouverte mais peut-être recousue simplement. Cette jeune femme très discrète et pudique, est repartie soulagée et d’après sa psychologue, les séances par la suite on étaient totalement différentes.
? Tout cela pour vous dire, qu’un traumatisme est un évènement douloureux, qu’il fait partie de votre vie, mais qu’il est quelques fois pertinent pour avancer dans sa vie, de le remettre à sa place et de cesser de l’amener partout avec vous.
? Pour certaines personnes, un travail de deuil peut venir compléter l’accompagnement sur le traumatisme.
?️ N’hésitez pas à venir vers moi, si vous avez des interrogations, je me ferais un plaisir de vous répondre.
? En attendant,
♥️ Prenez soin de vous,
? Hypnotiquement.
Fleur ?